Association Sud Ouest pour le Développement International Agricole
Activités programme 2015 / 2016
Il est proposé dans cette rubrique de suivre les activités de l’équipe de l’ASODIA à Thiès.
Bilan activités semaine du 9 au 13 février 2015
Visite de suivi du financement et de l’achat de mil dans certains groupements
Après avoir débloqué le financement des BC depuis le mois de Novembre, les animateurs ont engagé le suivi de terrain au mois de Janvier. Une rencontre de coordination étant prévue pour le jeudi 12/02/2015, il s’avérait nécessaire que le responsable du projet au niveau de l’ASODIA fasse une mission de suivi de l’activité d’achat du mil mais aussi et surtout d’évaluer le travail des animateurs. Ceci lui permettra d’avoir une base solide de discussion lors de la rencontre de coordination. Le SG de l’UGPM faisait aussi partie de cette visite. Ensemble, nous avons constaté que les groupements avaient déjà entamé l’achat de mil et des stocks étaient disponibles dans certains magasins. Le suivi des animateurs était aussi effectif dans ces villages et il était question, en plus de la collecte de données sur l’achat du mil, de faire le bilan de la campagne précédente avec l’ensemble des membres du groupement. Il a aussi été noté une gestion transparente et efficiente du financement dans le groupement de Killou avec la liste des personnes ayant reçues de petites sommes d’argent pour faciliter le recouvrement.
Rencontre de coordination sur les projets céréales avec l’UGPM
A l’ordre du jour de cette rencontre :
- Faire la situation des financements et de l’achat de mil dans les groupements.
- Faire la situation des groupements qui n’ont pas encore pris le financement et étudier quelles mesures prendre ?
- Faire le point sur le niveau d’exécution des activités du plan opérationnel.
- Rendre compte de la rencontre avec Dr Wade et valider certaines propositions afin de finaliser le protocole de recherche sur la fiente de poule.
Visites auprès des usagers maraîchers regroupés autour des ASUFOR
Après l’appui à la structuration des usagers maraîchers regroupés autour des 5 ASUFOR, une tournée de prise de contact avec ces derniers a été organisée au niveau du village de Béguel (ASUFOR Béguel), Sine Sandiouga, Golobé et Thiarène (ASUFOR de Golobé) et Ngass(ASUFOR de Thilor). Cette mission avait pour objet de prendre contact avec les maraîchers, visiter leurs réalisations et appréhender les actions à mettre œuvre dans le plan d’action d’accompagnement. Elle a permis de constater :
- Des forages Béguel et Golobé sous exploités en maraîchage contrairement à Thilor et Mérina où il y a une pléthore.
- L’oignon et la tomate sont les principales cultures pour ce premier cycle.
- Des densités de semis souvent pas respectées et du fumier non décomposé apporté sur les cultures.
- Un gaspillage de l’eau : arrosage aux heures chaudes, au goulot avec des seaux, rampe Tricoflex,… et apport de plus 5 l/m2.
- Des producteurs novices, non encadrés, qui reçoivent du conseil agricole « tout-venant » : de leurs pairs, des vendeurs de semences, des passants et parents exerçant l’activité ailleurs.
- Des producteurs qui ne font pas une campagne de second cycle à cause de la cherté de l’eau et la limitation des risques liées aux attaques et rendements faibles.
Fort de ces constats, nous envisageons de former ces producteurs sur les itinéraires techniques de l’oignon et des solanacées, de sensibiliser les maraîchers sur l’intérêt de la seconde campagne, de sensibiliser les jeunes des forages de Béguel et Golobé sur l’intérêt du maraîchage en termes d’offre d’emploi et de revenus à travers une visite de modèles de réussite de jeunes au niveau des ASUFOR de Mérina et Thilor.
Élaboration des outils de gestion du PTBA
Les outils élaborés et partagés avec l’UGPM et le technicien du centre de Keur Moussa sont le canevas rapport et plan d’exécution budgétaire (PEB). Le canevas du rapport est conçu pour alimenter les marqueurs de progrès suivant notre logique de gestion axée sur les résultats (PTBA). Tel qu’il est conçu et harmonisé, il facilitera le traitement de l’information par l’équipe locale d’ASODIA. Le PEB est l’outil comptable, qui permet au trésorier de faire le suivi budgétaire et de mesurer l’efficacité et l’efficience du travail.
Bilan activités semaine du 2 au 6 février 2015
Rencontre avec le Dr. Wade de l’ISRA
Lors de l’atelier de capitalisation des expériences paysannes de développement de la filière mil dans le bassin arachidier, les participants de l’atelier spécifique sur la productivité du mil avaient émis des recommandations allant dans le sens de la diversification des sources de fertilisation des sols. Ainsi, des expériences de fertilisation avec la fiente de poule avaient été partagées par certains acteurs. Au sortir de cet atelier, l’UGPM et l’ASODIA veulent comme elles l’avaient fait avec le FPR (Fumier de Petits Ruminants), faire de la recherche/développement sur la fiente de poule. Eu égard à cela, il fallait tout d’abords élaborer un protocole de recherche. De ce fait, une rencontre avec Dr Wade de l’ISRA est organisée pour lui expliquer ce qu’on veut faire avec l’UGPM, avoir une idée sur le niveau de recherche sur la problématique et définir un draft d’approche méthodologique. En sommes, l’expérimentation sur la fiente de poule n’est pas encore faite par l’ISRA. Seule l’ASPRODEB l’a expérimentée avec des producteurs du centre du bassin arachidier. Avec la richesse en azote de la fiente de poule, il a été conseillé de ne pas dépasser 1 tonne à l’hectare. Ainsi, nous allons essayer de tester la fiente avec 2 doses d’application en un seul apport lors du démariage. 16 producteurs seront choisis dans 8 villages de 4 communes de Méckhé.
Préparation de protocoles, TDR et divers documents
Les protocoles de partenariat avec l’UGPM et le CFKM pour 2015-2016 ont été finalisés, de même que les TDR essai agronomique et ceux de la formation des animateurs sur le conseil de groupes.
Bilan des activités de la semaine du 26 au 30 janvier 2015
Suivi-évaluation battage
L’équipe de battage a opéré sa dernière journée de battage le 24/01/2015 dans le village de Cherif Kâ où elle n’a obtenu que 2,25 tonnes suite à la diminution du mil à battre dans la zone de l’UGPM. Avec cette situation, le comité de pilotage du battage a décidé d’arrêter l’activité en attendant d’avoir d’autres opportunités pour valoriser le tracteur et/ou la batteuse. Ainsi, cette semaine a été l’occasion de faire le bilan financier de cette courte campagne de moins de 2 mois avec seulement 40 jours de battage pour un poids battu d’environ 257 tonnes. Au total l’UGPM a eu une marge nette de 1 125 000 F CFA. Cette somme sera intégralement versée dans le compte du FREDIC cette semaine.
Appui à la structuration des maraîchers
L’activité démarrée la semaine du 19 au 24 s’est poursuivie au niveau des ASUFOR de Béguel et de Dior/Thièly.le déroulement de l’activité a permis de mettre encore en évidence la grande motivation des maraîchers à cette d’organisation et structuration autour d’une filière. La plupart sont des novices dans l’activité et n’ont bénéficié d’aucune formation, à cela s’ajoute les problèmes qu’ils rencontrent dans l’approvisionnement en intrants de qualité à bon prix. Aussi ils sont inquiets par rapport à l’approvisionnement en eau, certaines ASUFOR ont rejeté plus de 42% des demandes de compteurs maraîchers pour 2015, d’autre réduisent la taille maximum de l’exploitation à 1 000m2/compteur. L’ASUFOR de Thièly veut stopper l’activité maraîchère pour cette année. Une étude sérieuse auprès de chaque ASUFOR permettra de connaître les vrais problèmes de l’approvisionnement en eau et de définir un plan d’action aussi bien pour les ASUFOR que les producteurs.
Suivi des périmètres Irrisahel
Une évolution des surfaces emblavées en oignon.
Mis à part le périmètre de Risso, les surfaces en plantation d’oignon ont sensiblement évolué. Elles se sont stabilisées pour Risso et Keur Médoune et vont légèrement évoluer à Ndia et Ngadiam, grâce respectivement à l’achat de plants à partir de la pépinière de Risso et le planting du reste de pépinière. De manière globale, les surfaces plantées ont légèrement évoluées (1.05%) par rapport à l’année 2014. Cependant seul 80% ont été satisfaits, cela est dû au déficit de pépinière enregistré à cause de la fonte des semis de la seconde quinzaine de septembre. La réorganisation du travail à Ngadiam par la division des parcelles en lot et la gestion individuelle de chaque lot par une productrice a permis une bonne relance du périmètre avec un emblavement de 1450m2 d’oignon.
Une production de plants de tomate indemnes de nématodes à Ndia
Grâce à l’isolement des pépinières avec une bâche plastique et l’apport de terreau, les producteurs de Ndia ont obtenus des plants indemnes de nématodes. Du 45ème au 60ème jour après semis, les différents plants arrachés n’ont développés aucun signe d’infestation par les nématodes. Certains de ces plants sont arrivés en début de floraison dans la pépinière. Reste à voir comment ne pas provoquer un stress physiologique lors repiquage pour ne pas retarder la floraison. Une dizaine de plants arrachés de la pépinière de Ndia ont été plantés dans des sachets forestiers et mis en observation à Risso pour voir l’effet du stress sur le cycle floraison- fructification.
Risso change de look avec son centre de production de plants
Après la production de plants d’oignon sur bâche, la production de plants de salade et celle d’aubergine et de piments dans des alvéoles, Risso s’est dans la diversification avec la production d’espèces maraîchères à cycle court. Les producteurs viennent en effet d’emblaver 20m2 de menthe, 10m2 de persil et 60m2 de salades. Rien que pour la pépinière d’oignon, ils ont vendu pour 120 000 FCFA de plants et ont une commande de plants de citronnier et d’eucalyptus. L’implantation de la pépinière centre à Risso a donné un nouveau dynamisme au périmètre. Les femmes sont plus motivées et des jeunes du village et des producteurs des villages voisins viennent régulièrement visiter le site. Ce qui fait de la publicité pour ce centre à vocation commerciale.
Les périmètres Irrisahel, centres de démonstration : une approche non encore intégrée
Dans le projet de consolidation les périmètres Irrisahel ont été orientés en centres de démonstration, cette approche n’est pas encore intégrée par le technicien et l’animateur dans leurs activités de suivi. Il a été demandé à ces derniers d’identifier les problématiques afin qu’on puisse évaluer les besoins en essais et monter des protocoles.
Bilan des activités de la semaine du 19 au 23 janvier 2015
Animation et recouvrement auprès de certains groupements
Le financement des groupements pour cette nouvelle campagne de banque de céréales a été débloqué au mois de novembre. Il concernait 41 villages dont 10 nouveaux. Parmi les 31 groupements de la campagne précédente, il reste à ce jour 7 groupements (Koul, Sine Sandiouga, Daray Sam, Mbelledji, Lonkane, Sakh et Lissar) qui n’ont pas encore remboursé intégralement leurs crédits. Ainsi, ils accusent du retard par rapport à cette nouvelle campagne et peuvent même être à l’origine d’un retour de fonds. C’est la raison pour laquelle, l’UGPM et ASODIA ont décidé de faire une animation pour le recouvrement des crédits auprès de ces groupements en retard. L’activité a permis de constater qu’il y a un réel problème de dynamique dans certains groupements et si l’UGPM continue à les financer sans pour autant identifier et régler les causes endogènes, elle risque de voir ses efforts s’anéantir. Pour cela, elle a prévu des conseils généraux au niveau de ces groupements.
Suivi-évaluation battage
Le battage a démarré le 3 décembre avec une nouvelle équipe. Après une première rencontre d’évaluation le 29/12/2015, cette semaine le comité de pilotage (UGPM&ASODIA) s’est rendu à Massar, lieu où se trouvait la batteuse pour voir concrètement le déroulement de l’activité de battage. Plus spécifiquement, il s’agissait de s’enquérir de la méthode de travail de la nouvelle équipe, d’évaluer les performances de battage et d’analyser les perspectives avec la diminution du mil à battre dans la zone de l’UGPM. On a une moyenne journalière de battage de 6 tonnes contre 7 tonnes le mois passé sur un objectif de battage de 8 tonnes. Cette situation est due notamment à la diminution du mil dans la zone. L’UGPM compte arrêter l’activité, en attendant de trouver d’autres opportunités hors Méckhé. A ce jour, nous avons 39 jours de battage pour un poids d’environ 255 tonnes et un chiffre d’affaire de 3 851 550 F CFA.
Appui à la structuration des maraîchers en groupement
La structuration des maraîchers individuels en groupement s’est déroulée en deux phases : le recensement et l’identification du profil des maraîchers et l’AG constitutive du groupement. L’activité a démarré le 20/01/2015 au niveau des ASUFOR de Golobé et de Thilor. Les deux séances déroulées respectivement à Thiarène et Thilor ont permis de constater une bonne adhésion des maraîchers au projet de mise en place d’une organisation faîtière capable de leur offrir des services de qualité. Cette forte adhésion tient à la fois des problèmes technico- organisationnels et de marché auxquels font face ces producteurs. En effet le maraîchage est une activité récente dans la zone (moins de 4 ans) et la plupart des producteurs n’ont pas bénéficié de formations. A cela s’ajoute des approvisionnements individuels en intrants de qualité moindre à des prix chers et des méventes de certains légumes. Leurs principales préoccupations demeurent la cherté de l’eau, son insuffisance pour certaines ASUFOR et l’accès à des intrants de qualité. Grâce au guide d’animation, l’AG constitutive du groupement par ASUFOR s’est déroulée sans problème et l’assistance a veillé à la répartition équitable des postes du bureau par village. L’activité doit se poursuivre dans les 3 ASUFOR restantes.
Bilan activités semaine du 12 au 16 janvier 2015
Planification participative du projet de consolidation et du projet d’urgence
Le mardi 13 Janvier, il a été tenu à l’UGPM une rencontre de planification du nouveau programme biennal 2015-2016. Le matin, le Plan de Travail Annuel et le Budget (PTBA) a été présenté au Bureau exécutif de l’UGPM avec la participation des animateurs. La nouveauté dans ces activités est la facilitation de l’accès aux crédits pour la modernisation des exploitations familiales. Il a été proposé de s’appuyer sur le modèle du partenaire LSGT est que l’UGPM est en train de mettre en œuvre. Cependant, les participants ont beaucoup réagi sur le renforcement de capacité, le plafond de financement et la sélection des projets. Les difficultés soulevées par les responsables de l’UGPM concernant la lenteur des décaissements du trésorier de l’UGPM et la production de rapports ont été analysées. Avec l’élaboration de simples outils de financement, de planification et de suivi-évaluation, des réponses à ces problèmes seront apportées. Dans l’après-midi, le chef de projet tout comme l’assistant chef de projet, chacun en ce qui le concerne, ont travaillé séparément sur la planification opérationnelle respective du volet maraîchage et volet céréales du projet avec les animateurs concernés. De plus, il faut noter qu’avec ce nouveau programme, il est prévu de ne faire point de distinction entre animateurs céréales et animateurs maraîchers. Ils pourront tous travailler de manière transversale dans les deux volets du projet et notamment sur la modernisation des exploitations familiales. Il a été également retenu d’insérer le PTBA, deux autres activités. Il s’agit de l’expérimentation amélioration de la productivité du mil avec la fumure fiente de poule et la formation de l’ensemble des animateurs en conseil de groupe.
Élaboration d’outils de gestion et suivi-évaluation des activités
Des modèles de TDR et de rapports d’activités ont été élaborées dans la semaine et validées par l’UGPM. Pour chaque activité dans le PTBA, il sera élaboré par le responsable de l’activité (UGPM, ASODIA, CFKM, KAYER) les TDR qui définissent entre autres le résultat auquel l’activité se rapporte, l’objectif visé, les résultats attendus, la méthodologie de mise en œuvre et le budget et les livrables attendus. Les TDR de l’activité structuration des maraîchers ainsi que le modèle de PV d’assemblée constitutive sont élaborés et mis à la disposition des acteurs. En outre, un outil simple de bilan de campagne/groupement de banque de céréales a été confectionné et regroupe un ensemble données depuis l’achat de mil jusqu’à la répartition des bénéficies entre l’UGPM et le groupement concerné.
Décembre 2014 : Bilan des activités du mois
Lancement campagne de battage du mil
La réunion de lancement de la campagne s’est tenue le 01/12/2014 à l’UGPM et a vu la participation des dirigeants de l’UGPM et de l’équipe de battage. Lors de cette rencontre, le SG de l’UGPM est revenu largement sur les difficultés rencontrées les années passées et la nécessité de bien gérer cette campagne. Pour ce faire, un chef d’équipe très expérimenté (ancien membre du comité de gestion), rigoureux et motivé a été désigné pour coordonner la gestion d’ensemble de l’activité de battage. Il sera appuyé dans cette fonction par le chauffeur et le comité de gestion de l’UGPM/ASODIA. Un objectif de battage de 8tonnes/jour a été fixé durant la rencontre. Le battage proprement dit a démarré le 03/12/2014 et à la première évaluation de l’activité au 29/12/2014, nous avions 20 jours de battage et 7 jours de pannes de câble et de remorquage. Le poids moyen de mil obtenu après battage par jour est de 7 054kg. Les 20 jours de battage ont permis de réaliser un chiffre d’affaire de 2 116 275 FCFA et une marge nette de 610 000 F CFA.
Nouvelle campagne du projet Banque de Céréales année 2015
Avec un peu de retard volontaire dans la commercialisation du mil compte tenu de la situation de la campagne agricole, 10 nouvelles banques de céréales ont été financées en plus des 31 de l’année dernière. Pour mieux mobiliser les groupements dans la gestion des banques de céréales, une journée de financement et d’animation a été organisée avec le SG, le Trésorier et trois animateurs de l’UGPM dans deux nouveaux groupements et dans trois qui sont en difficulté. L’activité a permis non seulement de recentrer les efforts et de taire certaines querelles dans les groupements mais aussi et surtout d’expliquer le rôle des comités de gestion et l’implication de tous les membres pour la bonne marche du projet..
1er cycle maraîchage : oignon primeur
Le créneau de production d’oignon en primeur est une stratégie développée par l’UGPM pour un meilleur positionnement des maraichers sur le marché local d’oignon. Les pépinières d’oignon ont été semées dans l’ensemble des périmètres Irrisahel à partir de la 2ème quinzaine de septembre suivant deux modèles : une pépinière classique à même le sol (90% des semis) et une pépinière sur bâche plastique avec apport du terreau (10% des semis).Il a été constaté une fonte de semis sur les pépinières classiques due à l’acidité du sol causée par des dernières pluies tandis que les pépinières sur bâche se comportaient très bien. Le repiquage de ces pépinières a démarré le 15 décembre et les surfaces emblavées pour la production d’oignon en primeur sont en deçà des objectifs pour l’ensemble des périmètres : Risso : 780 m2 sur un objectif de 1000 soit 78% ; Risso : 1025 m2 soit 51% de l’objectif ; Keur Médoune : 1280 m2 soit 85% de l’objectif ; Ngadiam : 750 m2 soit 38% de l’objectif. Des semis ont été opérés, renforcés par une production de 100m2 de pépinière d’oignon au niveau de la pépinière centre de Risso. Ces derniers semis permettront de couvrir les besoins mais pour une production de pleine saison. Il a été également retenu d’organiser une visite d’échange sur la production de pépinière sur bâche plastique au niveau du centre de Risso.
Planification participative du projet de consolidation et du projet d’urgence
Le 17 décembre 2014 s’est tenue à Meckhé une réunion de présentation du Projet de consolidation finale du volet agricole Thiès 2015-2016 financé par la Région Midi Pyrénées, avec l’UGPM, le CFKM et Kayer. Elle a permis de faire comprendre à ces différents partenaires la phase de retrait de l’ASODIA, avec plus de responsabilisation à l’UGPM et une évolution vers une participation financière plus importante de sa part dans les actions. La réunion a également permis au staff local de l’ASODIA de présenter leur approche pour la mise œuvre de ce projet, qui est centré sur la gestion axée sur le résultat. La présentation du draft du PTBA avec la fixation des indicateurs à atteindre a permis aux partenaires de mieux comprendre cette approche. Les différents outils : Outils financiers (budget annuel et PTBA) ; les outils de planification (Plan de Travail et Budget Annuel PTBA et la planification trimestriel) ; les outils de suivi évaluation (Termes de Références TDR et rapport d’activité) ; les outils pérennisation (FREDIC-CREC, COOPSAT et la Fédérations des maraichers) ont été aussi présentés. Il a retenu de finaliser le PTBA, le partager, valider et faire la planification trimestriel 1 et de s’appuyer sur le PTBA pour élaborer les conventions avec les partenaires.
Concernant le projet d’urgence
Fin décembre 6 828 118 FCFA ont été mobilisé dont 4 587 500 de la Région Midi Pyrénées et 2 240 618 de Solidarité Sud. Ces deux participations sont destinées à financer les actions de reconstitution du capital semencier. Il a été retenu que l’UGPM, fasse un PTBA suivant le modèle cité ci-dessus en veillant à ce que 20 à 25% des ressources mobilisées soit destiné au suivi des actions.